Lezonneg - La Fresnaye

Publié le par Andrev

Voici la description que fait de notre famille le Heraldrys Institute of Rome:
 
"D'argent à trois branches de frêne de sinople.

Cette famille portait anciennement le nom de Macé. Très ancienne famille qui a adopté ses armoiries avant le XIIIème siècle. Les changements aux XIIIème et XIVème siècles furent fréquents. Les aînés de cette maison obligeaient leurs cadets à ajouter la brisure (c'est-à-dire un pièce ou meuble) aux armes pleines de l'auteur commun pour distinguer les divers rameaux sortis d'une même souche. En même temps que les armoiries se développaient, le nom de cette maison a commencé à être adopté par ses descendants, mais l'hérédité dans ce nom ne fut absolue qu'à la fin du XIIIème siècle. L'histoire de cette famille est peu connue et il ne reste pas beaucoup de renseignements sur son compte, par la raison que presque tous les titres publics et autres furent détruits par suite des guerres intestines qui désolaient la France et amenèrent des troupes de toutes les nations voisines; et plusieurs notaires n'ont, par cette raison, que les minutes de la première moitié du XVIIIème siècle. Comme il n'est pas possible d'établir une filiation suivie pour cette maison, on se trouve forcés de produire ici chacun de ses membres tel que nous les avons rencontrés en fouillant des titres où ils se trouvaient rappelés. Cette ancienne maison que plusieurs sources bibliographiques disent être d'origine noble, a fourni une foule de personnages illustres dans la carrière des armes. Parmi les personnages dignes de mémoire les plus célèbres de cette famille on cite: Payen Macé, anobli en 1471, marié à Jeanne des Grées; un lieutenant des gardes de la Porte en 1663."

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note: les familles qui manquaient de documents pour attester de leur ancienneté se faisaient volontiers anoblir de nouveau, tel fut le cas sans doute de Payen Macé de la Fresnaye cité plus haut. Par ailleurs, il est très probable que "la Fresnaye" est une francisation de "Lézonnet", qui donne son nom à une famille dont les terres côtoient de près celles des Macé et Fresnaye, entre Iffendic et Réminiac (évêché de Saint-Malo) - et dont la traduction française est "la Fresnaye" ou "maison de la Fresnaye". A supposer que Payen est issu de Lézonnet, il a changé - peut-être en tant que cadet - les armes de la famille, qui sont différentes pour les Lézonnet. On trouve dans les archives différentes graphies pour Lézonnet, cette dernière étant la forme arrêtée pour le lieu dit et manoir sis en Loyat, ancienne trève de Ploërmel; les variantes en sont: Lesennet, Lesonnet, Lyzannech, Lazennet... "Lyzannech" est la forme la plus authentique et la plus proche de la langue bretonne, qui s'écrirait aujourd'hui: Lezonneg. La baie de la Fresnaye, entre Saint-Brieuc et Dinan, s'intitule "Bae an Onnod" d'après l'Office de la Langue Bretonne, mais j'ignore si celui-ci s'appuie sur des textes anciens ou s'il s'agit d'une bretonnisation de leur part.

Une branche cadette des Lézonnet perpétua le nom à Augan (château de Lémo).

On retrouve les armes des Lezonneg dans le choeur de l'église de Ploërmel, derrière le pilier du côté Evangile, en brisure de celles des Coetlogon, car ceux-ci ont hérité de la seigneurie de Lézonnet au XIIIe siècle. Si on se tient toujours à la "filiation Lézonnet", nos "Fresnaye" sont donc aussi issus de "Coetlogon".

Cette origine "Lezonneg" est aussi intéressante car elle nous fait faire un bond dans le passé avec Jean de Lisannet, archevêque de Dol en 1190 (+1231), en même temps qu'elle nous renvoie à une origine possible du côté de Dol, peut-être en la paroisse de la Fresnaie, dont les seigneurs auraient pour une part gardé la forme britonnique de leur nom et l'auraient exportée en des lieux moins touchés par l'influence franco-romane, en l'occurence les landes et forêts du sud du pays malouin, qu'on appelle le Porhoët et où le situe le manoir de Lézonnet en Loyat, ancienne trève de Ploërmel.

La branche aînée des Lesennet-Lezonnet se fondit en Coetlogon, dès le XIVe siècle semble-t-il. Les Coetlogon sont certainement une famille aussi ancienne que les Lezonnec, qui se disait issue de la maison de Porhoët. Il est donc possible que les Macé de la Fresnaye soit matinés de Coetlogon!

lien: http://www.heraldrysinstitute.com/cognomi/Fresnaye/France/idc/671167/lang/it/

manoir de Lézonnet

manoir de Lézonnet

armoiries des Coetlogon, au quartier "de Lézonnet" (à droite), en l'église de Ploërmel

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Publié dans De la Fresnaye

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