La manufacture et l'Espagne
Le livre de Jean Martin "Toiles de Bretagne" évoque la manifacture jadis prospère qui exista entre Quintin et Pontivy, dans laquelle s'inséraient des marchands comme les Macé et en liaison avec Saint-Malo.
Le commerce avec les Espagnols régulait l'activité bretonne, car c'étaient des clients de choix á l'exportation pour leurs colonies d'Amérique. Les Malouins faisaient la transition entre la Bretagne et les ports andalous, oú eux-mêmes avaient leurs comptoirs. Or, dés lors que les voisins français, s'ingérant depuis 2-3 siécles dans les affaires bretonnes, étaient en conflit avec l'Angleterre, les Pays-Bas ou l'Espagne, les Malouins étaient aux premières loges pour essayer de passer outre et maintenir l'équilibre de l'économie bretonne.
Dans ce tableau apparaissent les maisons de commerce de Cadix signalées dans la correspondance de Baron du Taya, Moizan, Boschat. On y trouve les Macé pour l'année 1753, dans la colonne "faillites".
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Lien vers les "Toiles de Bretagne. La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac (1670-1830)", par Jean Martin
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Voici une maison de toilier dans le Penthiévre, á Trévé. "La rusticité et la simplicité de cette construction ne doivent pas induire en erreur, il s'agit bien d'une maison de marchand de toiles. Bien qu'elle ait perdu son escalier intérieur, la qualité des pierres de « grain » qui encadrent les ouvertures de façade retient l'attention."
En voici une autre en Saint-Thélo
Non loin de lá, le manoir des Macé, en Bodéo, aux confins de l'évéché de Quimper, comportait une partie réservée au travail du blanchiment des toiles.
